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Péridotite

Neurotransmetteur
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26 Déc 2017
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EDIT (ma description de base ne me ressemblait plus du tout)
Je suis étudiant en Lettres modernes, fasciné par les drogues depuis tout petit, je les ai découvertes assez sagement et progressivement grâce à l'éducation transmise par ce forum.

J'aime beaucoup la biologie, la littérature, le cinéma, les musiques (notamment électroniques, rock, blues, rap mais les best restent Pink Floyd et Jacques Brel).

Voici mon petit portrait avec les droj qui est aussi l'histoire de ma vie:

Je fumais une clope tous les Jeudi pendant deux mois quand j'étais en 5ème et de temps en temps quand j'allais à la pêche avec mon frère mais comme mon crush de l'époque ne trouvait pas ça stylé, ça m'a dégouté à vie (elle ne m'a pas aimé pour autant).

A 16 ans et demi j'ai fais un rêve où je prenais du LSD dans un manoir immense et, alors que ma seule image de cette drogue venait du film Las Vegas Parano (qui a beaucoup influencé mon identité finalement), je me suis lancé dans des recherches à son sujet et découvrant le monde immense des psychédéliques, je m'en suis passionné. Au début de ma terminale j'ai organisé mon premier trip de 1p-LSD acheté avec la carte bleue de ma mère, avec deux très bons amis un peu spirituels, dans ma maison que j'avais décorée minutieusement pour l'occasion et depuis, tous les mois on se faisait un trip de truffes hallucinogène ou de 1p-LSD. Je les voyais comme des parcs d'attractions spirituels.

Jusqu'au jour de mes 17 ans où j'ai voulu mourrir parce que j'avais prit 20 g de truffes (je ne recommande pas, j'ai fais un TR).
Ça m'a un peu traumatisé et laissé des marques sur l'âme, depuis il m'arrivait plus souvent d'être triste et déprimé.
J'ai arrêté pendant presqu'un an (avec un petit trip très mémorable de L à l'arrivée du printemps quand même).

Pendant ma première année de fac je passais un dimanche sur deux à triper solo dans ma chambre, (je ne vivais plus dans la ville de mes premiers compagnons de trip et je n'en trouvais pas de nouveaux) ce qui m'a rendu ultra mature mais aussi ultra inadapté dans le monde moderne (qui est en décalage avec le monde lysergique). J'étais un peu accro psychologiquement à cette époque. Ses effets très bénéfique sur mon humeur et ma vision très sage du monde duraient deux semaines alors pour mois c'était un traitement pour rester heureux (mais avec du recul ce n'était pas très sain, surtout que j'étais en échec scolaire que j'étais finalement un peu tout le temps high et que mon retour dans une perception non altérée du monde fût assez violent et plein de tristes réalités m'ont percuté à ce moment).

Un jour j'ai eu une copine et depuis je trouve plus autant d'effets incroyables dans le 1p-LSD donc je n'en prend presque plus qu'en micro dosage pour mieux vivre mes saisons de serveur ou très occasionnellement je fais des trips complets mais quand on vit en ville c'est pas ouf. J'ai initié ma copine à la Rdr et j'ai testé les drogues plus courantes dans le monde de la fête: MDMA (dont j'ai perdu la "magie" il y a quelques temps, malgré un espacement assez long entre les prises) la cocaine une poignée de soirées (maintenant je suis anti-coke, ça noircit trop les interactions entre les gens, ne pas pouvoir y résister quand on m'en proposait, l'état que son abus créé après coût m'est apparu comme une blessure à l'âme, et les effets cardio-vasculaires décrits dans nombre d'études scientifiques m'ont vraiment convaincu que c'est la pire) et de la kétamine (plutôt rigolote).

L'année où je l'ai rencontré, ma copine avait une maladie qui lui avait valu une ordonnance pour du tramadol en quasi illimité pendant un an. C'est la drogue que j'ai le plus consommé quotidiennement après la caféine. On se faisait des sessions de quinze jours où on commençait à 200 mg chacun par jour pour finir à 600 mg, parfois plus les jours d'excès (jusqu'à 1 g quelques fois). Puis on faisait des poses de plusieurs semaines avant que la voix de l'addiction nous redonne envie d'en prendre.
C'était des vrais parenthèses dans nos vies où on passait des nuits à parler de tout, à décrire nos rêves opiacés en direct de leur apparition et le sentiment d'amour que l'on ressentait réciproquement était vraiment immense pendant ces périodes. On était en parfaite harmonie chez nous, on arrivait à gérer nos vies (malgré quelques insomnies un peu limitantes) et on rigolait bien ! Mais les cures étaient un peu rudes parfois, le craving de plus en plus irrésistible et malsain, les effets recherchés plus rares, et on se désensibilisait du monde, l'ivresse cachaient les sentiments normaux et les sensations du monde.

Avec le système digestif et la respiration qui est ralentie, l'orgasme qui est presqu'inaccessible (malgré le plaisir de faire du q) et ce broullard de plus en plus épais, on avait le sentiment de s'éloigner de l'expérience de la vie. Au final on n'a jamais vraiment plongé parce que je gardais des principes de Rdr en tête et dès qu'on s'en sortait on pouvait constater assez objectivement le côté obscur de ces sessions mais on a seulement arrêté (presque) quand cette ordonnance de malheur avait expiré.

Le plus chiant c'est que depuis je peux pas m'empêcher de fouiller la boite à pharmacie quand je vais chez mes parents, mes grand parents, ou les parents de ma copine: pour voir s'il y a pas un petit downer. La plupart du temps je chipe quelques anxiolytiques mais quand il y a des opiacés je suis beaucoup plus gourmand. Il y a pas longtemps mon père avait eu une opération douloureuse ducoup il avait de la morphine et du tramadol dans son armoire à pharmacie: à chiper les pilules par ci par là sur une période d'un an j'ai fini les deux boites de trama et la boite de morphine (la morphine s'était pas si ouf d'ailleurs), ducoup j'espère qu'il a oublié l'existence de ces drogues dans son armoire.

Aussi maintenant il m'arrive de subir des désirs d'ivresse assez compulsifs, ce qui me pousse à commander des RC divers et variés que j'utilise très peu au final parce que je trouve rarement de bonnes occasions. Ducoup j'ai une belle bibliothèque de "not for human consumption" qui s'accumulent dans mon frigo.

Ça c'était le chapitre tramadol mais j'ai aussi eu un chapitre 3-Meo-PCP (moins long). Comme avec cette drogue, je peux être défoncé tout en fonctionnant en pilote automatique, je l'ai souvent utilisé pour combler mon ennui pendant des périodes d'activité un peu nulles ou difficiles (saison comme serveur dans un restaurant un peu dur où mes capacités physiques et sociales étaient améliorées alors que je comprenais rien à ce qui m'arrivait, livreur Uber Eats pendant le confinement où j'entrais dans de profondes introspections où je m'imprégnait de la ville dont j'explorais tout le corps, interrogation du lieu qui dérivait souvent en interrogation des temps) et de temps en temps je prend une petite perche pour me sortir d'un état où je n'arrive plus à voir les couleurs de la vie, sans avoir à suspendre 12 heures de ma vie comme avec le LSD. Mais pendant le premier confinement j'en ai un peu abusé. J'ai vécu des expériences cool mais quand j'ai arrêté en reprenant ma vie normale, je me suis retrouvé bien dissocié pendant quelques mois et c'était assez ennuyeux. Depuis j'espace au moins de deux mois mes sessions.

Enfin l'année dernière, au moment de mes examens terminaux, je devais rendre beaucoup de longues dissertations et commentaires en peu de temps, j'ai eu recours à des petites doses de Speed pour stimuler ma concentration un peu foireuse mais comme parfois ça me donnait plus envie de finir The Last of Us 1 et 2 le plus vite possible, cette année je me suis procuré un peu de 2-FMA comme bonus de magie noire si j'en requiert l'usage à des moments fatidiques. Mais comme les amphétamines diminuent quand même la mémoire à courte terme, la concentration, abiment un peu le coeur, diminuent la qualité du sommeil, et que le 2-FMA fait mal au nez quand sniffé et au ventre quand mangé, je n'y trouve pas du tout les effets recherchées pour un usage plus régulier.

VOILA c'était ma confession ahaha.
 

Tridimensionnel

Holofractale de l'hypervérité
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Salut Péridotite, bienvenue sur le forum
 

Acacia

𝓥𝓪𝓹𝓸𝓾𝓻𝓸𝓾𝓼 𝓢𝓱𝓪𝓭𝓮𝓼蒸気の色合い
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25 Mai 2017
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Content de t’avoir parmi nous :)
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