Mercure
Glandeuse Pinéale
- Inscrit
- 24/6/14
- Messages
- 132
Bonjour à tous,
Après avoir fait mes tests de sucette salviadélique améliorée, et avant de rédiger les TR qui correspondaient aux 6 tests réalisés, j’ai souhaité faire un essai en fumant la Salvia dans un Bang. Qui plus est Ice Bang artisanal de ma conception. Double test donc. Le caractère à la fois safe, simple et efficace du Bang réalisé donnera lieu à un descriptif, mais pour l’instant je vais faire le TR de cette première expérience salviesque par combustion. J’étais sous la surveillance de mon épouse dûment instruite par mes soins et nous étions seuls chez nous. J’avais tassé dans la douille 1 g de feuilles et débris de feuilles, en prenant soin de mettre deux feuilles et des gros morceaux au fond, et en mettant les débris sur le dessus.
La 1ere aspiration fut l’occasion de ressentir la fumée âcre m’arracher l’intérieur de la gorge. Physiquement surpris par la force de cette âcreté j’interrompais mon inspiration bien avant d’en avoir atteint les limites. Au bout de 3 ou 4 secondes d’apnée je me décidais à reprendre l’aspiration (sans expirer) sur le bang. Cette fois je n’eus pas du tout la sensation de râpe dans la gorge et j’en déduis que la combustion s’était presque arrêtée. En même temps que je rallumais le briquet, pour finir la douille. Avant de reprendre l’aspiration, je ressenti brièvement comme une espèce de gout métallique et fauve.
Je tentais alors d’aspirer pour la 3eme fois… mais je fus surpris de ne pas trouver le trou d’aspiration… Derrière moi les gens discutaient doucement en m’observant, et ne souhaitant pas qu’ils se moquent de moi je ne relevais pas la tête. D’un doigt je cherchais l’orifice pour m’assurer de bien mettre la bouche au bon endroit. C’est alors que je réalisais que mon champ de vision s’était en un instant réduit à presque rien, un effet tunnel très marqué, je dirai la taille d’une pièce de 2 euros tenue à bout de bras, mais cette mesure est complètement subjective. En même temps çà y étais j’avais retrouvé le trou et j’aspirai pour compléter mon volume pulmonaire.
Pendant que ma femme intriguée de mon attitude comme le su plus tard) me posait des questions, un grand bras me soutenait par les épaules comme pour m’empêcher de tomber de la chaise. Derrière moi la multitude avaient éteint la lumière et ouvert une porte peut être pour faire courant d’air. Celui qui m’aidait et me soutenait de son bras me chuchotait des pensées amicales, mais j’avais l’impression que ces pensées étaient aussi les miennes. Pendant ce temps face à moi ma femme dans son tube de lumière me posait des questions, du genre « Cà va ? ». Je choisi de rassurer ma femme, mais j’avais le plus grand mal à parler, non seulement les mots étaient difficiles à trouver pour dire certains trucs, mais ils étaient très durs à prononcer, comme si quelque chose retenait ma langue au fond de ma bouche. Le trou de serrure par lequel je voyais ma femme, était couvert d’irisations multicolores, en fait j’étais dans une bulle de savon et même derrière moi l’obscurité ne m’étais perceptible qu’à travers cette membrane irisée.
Au bout d’un certain temps, le tunnel s’élargissant un peu et me sentant capable de tenir debout je désirai me lever et me tourner pour voir la tête de tous ceux qui dans l’obscurité attendaient derrière moi. Difficile de tenir en équilibre. En plus j’eu la surprise de voir que quelle que soit la direction ou je regardais le petit peuple de l’obscurité se tenait toujours derrière moi. En fait je les percevais mieux sans tourner la tête pour essayer de les voir. Mon champ de vision faisait 360 ° mais je voyais le monde habituel par un trou maintenant de la taille d’un CD tenu à bout de bras. Concentrer mon attention vers l’arrière suffisait pour voir derrière. Il y avait un grand être velu et bienveillant qui me soutenait et des dizaines ou plus, petits et velus aussi qui m’observaient de leurs grands yeux. La voix de ma femme me parvint, elle riait en me demandant ce que je ressentais. Je lui répondais avec le plus grand mal en ne lui décrivant que la bulle irisée dans laquelle j’étais, puis son rire me fit rire aussi. Elle me prit la main pour me faire assoir dans un canapé un peu plus loin. Mon rire n’étais pas nerveux, j’avais envie de rire vraiment. Le grand être velu était toujours là, il me soutenais encore mais je n’avais plus le surgissement de ses amicales pensées. Il ressemblait un peu à Chewbacca. Les petits êtres n’étaient plus là, et le tunnel de lumière sur le monde habituel s’élargissait. Au loin derrière, la porte restée ouverte laissait passer un courant d’air léger. Les irrisations disparurent comme si la bulle avait peté.
Peu à peu je retrouvais mon champ de vision, la mobilité de ma langue, et mon équilibre. Et soudain le grand être ne fut plus à mes côtés. Il était parti sans que je m’en aperçoive. Je me sentais encore ivre pendant plusieurs heures.
Une nuit de sommeil ne suffit pas pour complètement dissoudre cette ivresse. Il me fallut un délai de douze ou treize heures environ… et une bière (artisanale francaise et excellente) pour que tout redevienne normal. Que tout redevienne normal ?
… Pas tout à fait en réalité. Car derrière moi je sens encore aujourd’hui un léger courant d’air qui me dit que la porte est restée ouverte. Et par moment le goût métallique et fauve revient brièvement en moi, ce n’est ni tout à fait un gout ni tout à fait le souvenir d’un gôut… c’est plutôt un appel.
Remarques :
J’ai contrôlé la quantité de feuilles qui ont brulés dans la douille. J’avais mis 1g de feuilles, seulement la moitié a brulé. Celles qui n’ont pas brulées sont devenues plus pâles. La salvinorine de ces feuilles a t'elle été vaporisée par la chaleur de la combustion voisine ?... En tout cas cela témoigne que le trip peut survenir avec vraiment peu de feuilles quand on est naturellement sensible ou sensibilisé à cette substance. Je n’ose pas même imaginer la « claque » que j’aurai pris avec un extrait même x 5.
La « montée » n’a rien de progressif , une demi-seconde avant j’étais clair me demandant si mon bang allait marcher. Cette brutalité est à mon avis incompatible avec un usage méditatif. La montée obtenue avec les sucettes permet de rester dans l’état adéquat pour cette pratique et en durant plus longtemps la sucette donne à mon sens une plus grande satisfaction et du temps à l’exploration, ce qui n’est pas le cas avec la combustion.
Le grand être velu ne ressemblait pas à un ours comme j’ai pu le lire dans un autre TR . Il ressemblait un peu à Chewbacca. Quand aux petits êtres ils avaient une tête à peu près humaine et un corps que je ne sais pas décrire mais plein de poils, et sans qu'ils aient des attributs sexuels, je sentais qu'il y avait des mâles et des femelles. A aucun moment je n'ai eu peur, ma seule crainte fut à un moment que les petits êtres se moquent de moi.
A bientôt
Après avoir fait mes tests de sucette salviadélique améliorée, et avant de rédiger les TR qui correspondaient aux 6 tests réalisés, j’ai souhaité faire un essai en fumant la Salvia dans un Bang. Qui plus est Ice Bang artisanal de ma conception. Double test donc. Le caractère à la fois safe, simple et efficace du Bang réalisé donnera lieu à un descriptif, mais pour l’instant je vais faire le TR de cette première expérience salviesque par combustion. J’étais sous la surveillance de mon épouse dûment instruite par mes soins et nous étions seuls chez nous. J’avais tassé dans la douille 1 g de feuilles et débris de feuilles, en prenant soin de mettre deux feuilles et des gros morceaux au fond, et en mettant les débris sur le dessus.
La 1ere aspiration fut l’occasion de ressentir la fumée âcre m’arracher l’intérieur de la gorge. Physiquement surpris par la force de cette âcreté j’interrompais mon inspiration bien avant d’en avoir atteint les limites. Au bout de 3 ou 4 secondes d’apnée je me décidais à reprendre l’aspiration (sans expirer) sur le bang. Cette fois je n’eus pas du tout la sensation de râpe dans la gorge et j’en déduis que la combustion s’était presque arrêtée. En même temps que je rallumais le briquet, pour finir la douille. Avant de reprendre l’aspiration, je ressenti brièvement comme une espèce de gout métallique et fauve.
Je tentais alors d’aspirer pour la 3eme fois… mais je fus surpris de ne pas trouver le trou d’aspiration… Derrière moi les gens discutaient doucement en m’observant, et ne souhaitant pas qu’ils se moquent de moi je ne relevais pas la tête. D’un doigt je cherchais l’orifice pour m’assurer de bien mettre la bouche au bon endroit. C’est alors que je réalisais que mon champ de vision s’était en un instant réduit à presque rien, un effet tunnel très marqué, je dirai la taille d’une pièce de 2 euros tenue à bout de bras, mais cette mesure est complètement subjective. En même temps çà y étais j’avais retrouvé le trou et j’aspirai pour compléter mon volume pulmonaire.
Pendant que ma femme intriguée de mon attitude comme le su plus tard) me posait des questions, un grand bras me soutenait par les épaules comme pour m’empêcher de tomber de la chaise. Derrière moi la multitude avaient éteint la lumière et ouvert une porte peut être pour faire courant d’air. Celui qui m’aidait et me soutenait de son bras me chuchotait des pensées amicales, mais j’avais l’impression que ces pensées étaient aussi les miennes. Pendant ce temps face à moi ma femme dans son tube de lumière me posait des questions, du genre « Cà va ? ». Je choisi de rassurer ma femme, mais j’avais le plus grand mal à parler, non seulement les mots étaient difficiles à trouver pour dire certains trucs, mais ils étaient très durs à prononcer, comme si quelque chose retenait ma langue au fond de ma bouche. Le trou de serrure par lequel je voyais ma femme, était couvert d’irisations multicolores, en fait j’étais dans une bulle de savon et même derrière moi l’obscurité ne m’étais perceptible qu’à travers cette membrane irisée.
Au bout d’un certain temps, le tunnel s’élargissant un peu et me sentant capable de tenir debout je désirai me lever et me tourner pour voir la tête de tous ceux qui dans l’obscurité attendaient derrière moi. Difficile de tenir en équilibre. En plus j’eu la surprise de voir que quelle que soit la direction ou je regardais le petit peuple de l’obscurité se tenait toujours derrière moi. En fait je les percevais mieux sans tourner la tête pour essayer de les voir. Mon champ de vision faisait 360 ° mais je voyais le monde habituel par un trou maintenant de la taille d’un CD tenu à bout de bras. Concentrer mon attention vers l’arrière suffisait pour voir derrière. Il y avait un grand être velu et bienveillant qui me soutenait et des dizaines ou plus, petits et velus aussi qui m’observaient de leurs grands yeux. La voix de ma femme me parvint, elle riait en me demandant ce que je ressentais. Je lui répondais avec le plus grand mal en ne lui décrivant que la bulle irisée dans laquelle j’étais, puis son rire me fit rire aussi. Elle me prit la main pour me faire assoir dans un canapé un peu plus loin. Mon rire n’étais pas nerveux, j’avais envie de rire vraiment. Le grand être velu était toujours là, il me soutenais encore mais je n’avais plus le surgissement de ses amicales pensées. Il ressemblait un peu à Chewbacca. Les petits êtres n’étaient plus là, et le tunnel de lumière sur le monde habituel s’élargissait. Au loin derrière, la porte restée ouverte laissait passer un courant d’air léger. Les irrisations disparurent comme si la bulle avait peté.
Peu à peu je retrouvais mon champ de vision, la mobilité de ma langue, et mon équilibre. Et soudain le grand être ne fut plus à mes côtés. Il était parti sans que je m’en aperçoive. Je me sentais encore ivre pendant plusieurs heures.
Une nuit de sommeil ne suffit pas pour complètement dissoudre cette ivresse. Il me fallut un délai de douze ou treize heures environ… et une bière (artisanale francaise et excellente) pour que tout redevienne normal. Que tout redevienne normal ?
… Pas tout à fait en réalité. Car derrière moi je sens encore aujourd’hui un léger courant d’air qui me dit que la porte est restée ouverte. Et par moment le goût métallique et fauve revient brièvement en moi, ce n’est ni tout à fait un gout ni tout à fait le souvenir d’un gôut… c’est plutôt un appel.
Remarques :
J’ai contrôlé la quantité de feuilles qui ont brulés dans la douille. J’avais mis 1g de feuilles, seulement la moitié a brulé. Celles qui n’ont pas brulées sont devenues plus pâles. La salvinorine de ces feuilles a t'elle été vaporisée par la chaleur de la combustion voisine ?... En tout cas cela témoigne que le trip peut survenir avec vraiment peu de feuilles quand on est naturellement sensible ou sensibilisé à cette substance. Je n’ose pas même imaginer la « claque » que j’aurai pris avec un extrait même x 5.
La « montée » n’a rien de progressif , une demi-seconde avant j’étais clair me demandant si mon bang allait marcher. Cette brutalité est à mon avis incompatible avec un usage méditatif. La montée obtenue avec les sucettes permet de rester dans l’état adéquat pour cette pratique et en durant plus longtemps la sucette donne à mon sens une plus grande satisfaction et du temps à l’exploration, ce qui n’est pas le cas avec la combustion.
Le grand être velu ne ressemblait pas à un ours comme j’ai pu le lire dans un autre TR . Il ressemblait un peu à Chewbacca. Quand aux petits êtres ils avaient une tête à peu près humaine et un corps que je ne sais pas décrire mais plein de poils, et sans qu'ils aient des attributs sexuels, je sentais qu'il y avait des mâles et des femelles. A aucun moment je n'ai eu peur, ma seule crainte fut à un moment que les petits êtres se moquent de moi.
A bientôt