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Un trip report pour ce combo intéresserait quelqu'un ?

HexagonSun

Neurotransmetteur
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22 Nov 2014
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DXM/1P-LSD

Bromhydrate de dextrométhorphane : 7 x cp. 30 mg = 210 mg
1P-LSD : 3 x buvard dosé à 100 µg = 300 µg
 

HexagonSun

Neurotransmetteur
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22 Nov 2014
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Bien que personne n'ait semblé emballé (pas de réponses), je vais tout de même rédiger mon TR.

Substances :


  • Dissociatif : bromhydrate de dextrométhorphane (DXM), cp. pell. 30 mg × 7 = 210 mg
  • Psychédélique : 1-propionyl-lysergic acid diethylamide (1P-LSD), buvard 100 µg × 3 = 300 µg

Expériences :

J’ai eu plusieurs expériences avec les deux substances. Je n’ai jamais eu de mauvais trip sous 1P-LSD – note : je n’ai jamais pris de LSD – et n’ai pas eu d’expériences vraiment désagréables sous DXM, si ce n’est un dosage ayant provoqué des vomissements et quelques pensées négatives à la vue de quelques scènes cinématographiques violentes pendant un trip au DXM à 240 mg.
C’est la première fois que j’absorbe un psychédélique et un dissociatif en même temps.

Set :
Reposé, d’humeur neutre, petit déjeuné pris assez tôt, donc estomac vide.

Setting :
Chez moi, seul, beau temps avec vue sur la mer, musiques appropriées.


T+00:00 : Prise de 210 mg de DXM (per os).

T+00:40 : Premiers effets du DXM : maladresse, anesthésie, amélioration de mon humeur. Ça faisait plusieurs mois que je n'avais pas pris de dissociatif et j'étais un peu inquiet. Parfois, le fait de dépasser les 180~200 mg suffit à me faire vomir, mais là, je n'ai pas eu la moindre nausée.


T+01:30 : Prise des 300 µg de 1P-LSD (sublingual)

T+02:00 : Je sens distinctement les pics du DXM et du 1P-LSD approcher. Le psychédélique semble avoir peu (pas?) d’influence sur l’effet du DXM. En revanche, le DXM rend la montée d’acide plus confuse. Le 1P-LSD a, sur moi, des effets essentiellement sur le plan visuel (distorsions, augmentation des contrastes, fractales, etc.). Ces effets ne sont pas amplifiés, mais je ressens une confusion plutôt agréable (légère euphorie), probablement due au DXM.
En contrepartie, il est plus difficile de méditer et de se concentrer, ce que je regrette un peu. Cet effet se maintiendra tout le temps de l’expérience.

T+04:00 : Physiquement, le 1P-LSD n’a jamais d’effet physique. Je reste toujours maître de mes gestes et de mon corps. Là, le DXM me rend naturellement maladroit, rigide (robot walk) ce qui ne me plaît pas beaucoup. J’ai l’impression que la « pûreté » du trip est corrompue par le DXM.
Sur le plan sensoriel, la musique me paraît encore plus « profonde » que sous un trip simple au 1P-LSD. Je me sens plus paisible.
Mon empathie est nettement accrue. À l’écoute d’un morceau d’Alice in Chains, je verse quelques larmes en pensant à la fin tragique de Layne Staley, le chanteur, mais continue cependant à écouter l’album Dirt jusqu’à la fin, avant de passer à quelque chose de plus compatible avec le trip – Jimi Hendrix, puis le Grateful Dead.

T+06:00 : L’effet des deux produits commence à se dissiper. Alors que la descente d’acide est généralement assez déprimante (sentiments mélancoliques, etc.), le DXM rend la descente plus confortable. Probablement en raison de son action sur la sérotonine. Ce sera le seule véritable avantage de la prise concomitante de DXM avec ce psychédélique.

T+08:00 : Retour progressif à la baseline.

T+12:00 : Endormissement et sommeil d’excellente qualité, ce qui est assez rare après la prise de l’un ou l’autre des produits pris séparément.

Conclusion :
Une expérience intéressante, mais que je ne pense pas renouveler.

Pour : amélioration de l’humeur et décente de 1P-LSD plus facile à gérer, sans doute grâce au DXM.
Contre : trip de 1P-LSD moins profond, moins intéressant, moins « introspectif ».

– HS
 
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